mardi 13 mars
Nous avons assisté à une conférence organisée par l’ONEMA à l’espace France. Elle portait sur : « l’ingénierie de demain au service du bon état des milieux aquatiques » et était présidée par Philippe Dupont (ONEMA). Cette séance a suscité l’intérêt du public. En effet, les interventions alternaient habilement entre concepts théoriques et cas pratiques.
Deux intervenants ont attiré notre attention par leur réflexion sur la nécessité d’une intervention de l’ingénierie écologique en amont de la mise en œuvre des projets :
- Luc Abadie (CNRS) tout d’abord, qui, malgré son approche très théorique du sujet, a su mettre en lumière les risques de la manipulation du vivant que suppose l’ingénierie écologique : « manipuler l’écosystème peut faire peur, mais c’est une réalité ». Cette discipline, qu’il qualifie de nouvelle branche des biotechnologies permet de tester la validité des connaissances acquises par l’écologie elle–même.
- Michel Bacchi (entreprise RIVE) a, quant à lui, apporté des éléments constructifs au débat ; notamment sur les limites de l’utilisation de guides. Il faut selon lui, adapter les technologies aux contextes de mises en œuvre et penser la restauration « comme un art et non [comme] des recettes » (G. Barnaud).
Pauline, Mastère spécialisé PPSE, AgroParisTech-ENGREF
Emmanuel, Mastère spécialisé PPSE, AgroParisTech-ENGREF
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